L'HÔPITAL PSYCHIATRIQUE OU LE CAMP D'EXTERMINATION NAZI
v0.9

Cela commence par une arrestation par délation, la police et les pompiers viennent vous capturer, vous êtes placé dans un fourgon entouré de fonctionnaires. On vous emmène aux urgences psychiatriques vos affaires à la main en passant par les urgences ordinaires, là vous attendez un moment au milieu d'un grouillement de personnes une validation administrative. Ensuite on vous emmène dans le service des urgences psychiatriques où là vous quittez vos habits et confiez vos affaires, placées dans une sorte de sac poubelle, l'on vous fait revêtir une sorte de pyjama, ensuite on vous rase pour faire un contrôle cardiaque "nécessaire" au niveau de la poitrine, tout ces gestes sont professionnels utilisant des instruments, on vous a ôté vos droits, vient ensuite la piqûre pour prélever votre sang, et enfin on vous place dans une pièce réfrigérée où l'on vous amène un médicament à boire obligatoirement, s'y trouve une couchette, un wc, une lumière et une énorme ventilation au plafond, une mince couverture sert à vous réchauffer, on referme à clé une porte à hublot derrière vous, vous pouvez être sanglé ou non. Vous restez là des heures durant attendant votre transfert vers l'hôpital psychiatrique. Au CHU Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand plusieurs dizaines de personnes y auraient été gazés. À un moment donné on vient vous chercher et vous êtes emmené sur un brancard à l'hôpital psychiatrique, là cela peut sembler plus doux au début, puis vous passez dans un service qui a ses chambres d'isolement, comme le mitard dans les prisons. Votre durée de séjour est incertaine, vous devez mendier des médicaments qui vous amoindrissent trois fois par jour auprès d'un personnel peu disponible, la chambre est assez inconfortable, et il n'y a quasiment rien à faire, l'accès du service est contrôlé par un système de porte blindée et de badge électronique. La cantine de l'horreur vous serre des choses étranges en quantité pour vous faire grossir, vous passez votre journée sur votre lit La salle de télévision offre peu de choix de programmes et une mauvaise disposition, le matériel est protégé de nous. Le médecin passe fréquemment vous chercher des maladies, entouré de deux infirmiers, il est provocateur et suspicieux et vous interroge, parfois vous êtes convoqué à son bureau. Du jour au lendemain sur décision du médecin votre vie peut basculer, le traitement peut être modifié, des autorisations accordées. Un jour le retour chez soi devient possible et on est toute chose à remettre les pieds à son domicile. Un jour vous êtes libéré, mais la médecine vous contrôle et vous demande de prendre encore des médicaments, ils vous rendent souvent dépendant, on vous a collé une maladie psychiatrique, vous êtes dépendant de la Sécurité Sociale pour acheter vos poisons, vous êtes dépendant de la S.S

Patrick Fox