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L'ESPRIT GRISÉ DE LA POLICE
v0.9.1
 
On leur donne un costume impressionnant, élégant et pratique, des chaussures qui rappellent l'armée et l’Amérique, les couleurs de la droite politique le bleu et le noir, avec un rappel des miliciens et des samouraïs, des outils de travail performants et modernes, un salaire supérieur à la moyenne, on embellie leurs corps. On canalise leurs frustrations par le sport, le combat, et par une exigence d’obéissance de la population, on les invite à la violence, au racisme(un orgueil vis à vis des autres cultures jugées inférieures), on les initie à des expériences, jusqu'au meurtre (mes frères jumeaux, mes clones, servent pour l'initiation au meurtre, ils sont sans papiers d'identité). On travaille leur esprit de corps, ils vivent dans la loi du silence et la soumission aux règles du métier. On leur demande de la rapidité, des résultats, ils se sentent dans une entreprise conquérante, ils fantasment sur un putsch avec enfin l'obéissance qu'ils confondent peut-être avec le respect des autres et un ordre apaisant pour eux, dotés d'un salaire de 6000 € par mois. Ils voient la propagande nazie ou fasciste comme montrant une période bénie, les boucs émissaires et les souffres douleurs y sont facilement identifiables et représentés face à la puissance des élégantes personnes costumées, qui d'un seul pas vont les détruire en musique avec l'imaginaire mégalomane des désirs omnipotents. Ils sont honorés par les politiciens, qui leurs font miroiter la recolonisation et l'empire français d'antan. Ils vivent une sorte de film d'action, un quotidien où ils sont l'incarnation de la répression à la transgression des lois, ils ont le pouvoir de tuer.
 
Patrick Fox, dans le ghetto de Clermont-Ferrand, sans argent, presque mort de faim
NATIONAL
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